Qu’est-ce qu’une habitude?

“L’habitude nous réconcilie avec tout” Edmund Burke

“L’habitude nous réconcilie avec tout” Edmund Burke

Qu’est-ce qu’une habitude ?

 Pour pouvoir agir sur une habitude, il faut d’abord savoir ce que c’est : une habitude est une disposition acquise de manière plus ou moins permanente et stable. Pour considérer une action comme une habitude, il faut qu’elle soit récurrente dans le temps. Ainsi plus une habitude est réalisée, plus elle devient facile, comme une seconde nature. Elle simplifie l’effort en rendant une action automatique. Plus besoin alors de se poser de questions pour l’exécuter. Et heureusement au vu du nombre d’informations que notre cerveau doit traiter à chaque secondes.


Les habitudes sont propres à chacun et ont une grande importance au quotidien dans nos vies. Avoir l’habitude de se lever tôt, et ne pas en être dérangé n’est le cas que de ceux qui y sont habitués. On distingue alors les habitudes générales, motrices, psychiques, sociales, de bien d’autres encore. De même, juger une habitude comme étant bonne ou mauvaise ne présente pas d’intérêts. On parlera donc ici d’habitude aidante, peu voir pas aidante.
Maintenant que vous savez ce qu’est une habitude, la question est : comment s’acquièrent-elles ? Cette question est très importante, surtout dans le coaching.

Pour qu’une habitude se forme, la répétition est primordiale. Une habitude ne s’acquiert pas en une fois et doit donc être réalisée jusqu’à l’automatisme. Pour que l’acquisition soit efficace, il faut que les répétitions soient régulières dans le temps : trop espacées, l’action n’a pas le temps de devenir habituelle.
La question peut alors être : quelles sont les conséquences d’une habitude ? L’une des principale est la mise en place d’un automatisme. La tâche à laquelle on s’habitue ne demandera plus d’efforts pour l’effectuer, et sera alors grandement facilitée.


Comment prendre alors conscience des vertus d’une habitude ? Il faut savoir que les habitudes répondent à un besoin, une demande, venant aussi bien du cerveau, de l’esprit ou du corps. Elles permettent de préserver de l’énergie et de réaliser des tâches plus aisément. On peut rapprocher cela à l’image d’un câble que nous tissons chaque jour fil à fil par la répétition de l’action, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus être brisé : l’habitude est alors automatique. Au bout du câble se trouve alors soit un boulet, soit des ailes : l’habitude est aidante ou non aidante. Dans tous les cas, cette habitude restera solide. 

 Et comme disait Marcel Proust : « le plaisir de l’habitude est souvent plus doux encore que celui de la nouveauté ». Une nouveauté demande un effort, exige de sortir de sa zone de confort, et c’est souvent plus dur que de rester dans ses habitudes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.


De plus, certaines habitudes sont communes à des cultures et diffèrent d’un pays à l’autre, voir d’une région à une autre. Ainsi, en France, il est commun de se saluer en faisant la bise, ce qui sera mal vu en Asie ou les contacts physiques sont plus rares. De même, fumer en France est quelque chose de commun qui n’interpelle personne alors qu’aux États-Unis, c’est une pratique très mal vue. 

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