Cinq habitudes des personnes les moins efficaces

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L’inefficacité est un sujet passionnant. Si, si, je vous assure!

En effet, pour être efficace, il vaut mieux éviter quelques écueils.

1. L’impatience

Une personne inefficace va commencer une tâche en s’attendant à des résultats immédiats. Toutes choses comportent un temps qui lui est propre. Prenons pour exemple la graine. Il faut la planter, attendre la pousse, le fruit et enfin la récolte peut avoir lieu. Les impatients veulent des résultats rapides sans fournir d’effort : ils plantent et souhaiteraient récolter en même temps. Une fausse croyance se cache derrière ce système de fonctionnement : la vitesse d’exécution importerait plus que la qualité. La précipitation, le manque de patience, de dévouement, de persévérance est le chemin le plus court vers l’échec.

2. Les distractions

L’accumulation des tâches inutiles à notre objectif dispersent l’énergie qui devrait être concentrée. Contrairement à ce que le sens commun pourrait croire, cette dispersion n’est pas vécue comme tel : certains individus vont se sentir capable de faire plusieurs tâches à la fois et ne vont pas changer leur méthode de travail. Les personnes ayant cette routine sont généralement réticents aux efforts à fournir pour rectifier leur comportement. Une des solutions est la visualisation sans pour autant omettre le passage à l’action.

3. La recherche de la perfection

Il existe des personnes qui visent un résultat au-delà du travail « bien fait ». La perfection ne pouvant pas être atteint, ces individus perdent du temps et/ou stagnent. La réalité de ces gens est qu’elles restent focalisées sur des détails sans importance. Il est essentiel de rappeler que nous sommes humains et se tromper une part inhérente à notre condition. Aussi, cette vaine recherche peut traduire une fuite du quotidien, un refus de vivre l’instant présent et d’embrasser les sentiments et les émotions du moment. La reconnaissance de ses faiblesses et l’oubli du regard d’autrui constituent une solution à la quête de perfection.

4. Les plaintes

La plainte est le constat de notre mécontentement. Or, si nous identifions un domaine de notre vie qui ne nous satisfait pas, rajouter un point négatif en se plaignant ne sera pas source de changement mais une surcharge mentale. Par ailleurs, les personnes qui se plaignent souffrent généralement d’un manque de confiance en l’autre (thérapeute, médecin, coach). Elles préfèrent rechercher des solutions ce qui constitue une perte de temps par rapport à l’aide qu’un professionnel peut apporter. Pratiquer la gratitude et agir sans critiquer peuvent y remédier.

5. La procrastination
Voici un syllogisme sur l’impact de la procrastination sur l’efficacité :

  • -  L’atychiphobie (la peur d’échouer) est une peur ;

  • -  Toutes les peurs sont paralysantes ;

  • -  L’atychiphobie est paralysante.

Etant paralysé, il est impossible d’avancer, nous repoussons le moment de travailler. Cette peur peut provenir de nos expériences. Il est alors important de viser des objectifs SMART :

  • -  Spécifique. Notre objectif doit être en lien avec nos compétences ;

  • -  Mesurable. Notre objectif doit pouvoir être quantifié ou qualifié afin de définir la valeur à

    atteindre ;

  • -  Acceptable. Notre objectif doit constituer un défi ;

  • -  Réaliste. Notre objectif doit être pertinent, atteignable ;

  • -  Temporellement défini. Une date de fin doit être définie.

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